Le Noël des Déshérités crée un pont avec Littoral Solidaire Nord pour aider les étudiants dans la précarité
Il y a encore quelques années, personne n’aurait imaginé voir naître au beau milieu de l’université de Dunkerque, une file de distribution alimentaire pour les étudiants.

Le fond de dotation de « La Voix du Nord », le Noël des déshérités a ouvert, exceptionnellement cette année, sa générosité aux étudiants. Impactée par la crise sanitaire puis l’inflation, cette population est « ravagée par la précarité ». Un exemple, parmi bien d’autres malheureusement, lors d’une distribution alimentaire au sein de l’université du Littoral à Dunkerque.

 

 

L’association dunkerquoise organise deux fois par mois, le samedi, en période scolaire, une distribution alimentaire inconditionnelle aux étudiants. Ils viennent de Saint-Omer, Calais, Dunkerque et même Amiens. « Heureusement que ça existe », souffle Chloé Strosberg, 22 ans, étudiante à Amiens. « Ça m’arrive de sauter des repas. Avec l’inflation, je ne m’en sors pas. Les mois les plus difficiles, il ne me reste que 50 euros pour manger ». Soit à peine deux euros par jour. Pourtant, la jeune femme, travaille, elle est aussi boursière.

 

Mais le besoin est immense. « C’est une population ravagée par la précarité, analyse Nozha Floch. Quand on voit autant de misère, on sort d’ici retournés. »

« Ravagés par la précarité »

 

 

Littoral Solidaire Nord, spécialisé dans l’accès à la santé et l’épicerie solidaire, s’est tourné vers les étudiants lors de la crise sanitaire. « On a commencé à leur distribuer des colis d’urgence mais le besoin était tel qu’on a continué », raconte Nozha Floch. Une aide désormais pérenne.

Ce 18 novembre, 300 étudiants sont venus chercher de quoi manger. Certains ont bravé une météo maussade, d’autres descendent de leurs salles de cours et pour ceux qui ne le peuvent pas, les bénévoles se chargent de leur mettre un sac de côté.

 

 

Personne ici n’aurait pensé un jour voir des étudiants dans des files de distribution alimentaire. Ému par la situation, Sébastien Loyer, agent de sécurité, est venu donner de son temps. « Sans lui, on ne pourrait pas l’organiser car avec le plan vigipirate, un agent de sécurité, c’est obligatoire », relève Josseran Floch, directeur général de l’Espace santé du Littoral.

 

 

Lui aussi est mobilisé. « On accompagne la démarche sur le plan santé. On s’est aperçus qu’il y avait des problèmes d’accès aux soins. On met à disposition infirmières, psychologues. On aide aussi à ouvrir des droits santé, dit-il. En 2023, on a 500 suivis dans différents parcours de soins. »

 

 

Pour aider encore, le fond de dotation de « La Voix du Nord », Le Noël des Déshéritésa offert 30 cartes d’achat de 50 euros chacune, soit 1 500 euros, à l’association pour la confection de centaines de colis de Noël qui seront distribués aux étudiants le 16 décembre dans les locaux de l’université de Dunkerque, en marge d’une journée festive. « C’est une aide conséquente, réagit Nozha Floch. Pour les bénévoles et les étudiants, c’est de la magie, des sourires. »

 

 

Leurs grands sacs se déplient, s’ouvrent en grand, pour recueillir des denrées de première nécessité : des pâtes, des légumes, des fruits, de l’eau, du pain, puis sur une autre table, un repas chaud et des produits d’hygiène. « Il n’y aura pas assez de produits d’hygiène, lance aux bénévoles, Nozha Floch, présidente de Littoral Solidaire Nord.

 

 

L’association dunkerquoise organise deux fois par mois, le samedi, en période scolaire, une distribution alimentaire inconditionnelle aux étudiants. Ils viennent de Saint-Omer, Calais, Dunkerque et même Amiens. « Heureusement que ça existe », souffle Chloé Strosberg, 22 ans, étudiante à Amiens. « Ça m’arrive de sauter des repas. Avec l’inflation, je ne m’en sors pas. Les mois les plus difficiles, il ne me reste que 50 euros pour manger ». Soit à peine deux euros par jour. Pourtant, la jeune femme, travaille, elle est aussi boursière.

 

Mais le besoin est immense. « C’est une population ravagée par la précarité, analyse Nozha Floch. Quand on voit autant de misère, on sort d’ici retournés. »

« Ravagés par la précarité »

 

 

Littoral Solidaire Nord, spécialisé dans l’accès à la santé et l’épicerie solidaire, s’est tourné vers les étudiants lors de la crise sanitaire. « On a commencé à leur distribuer des colis d’urgence mais le besoin était tel qu’on a continué », raconte Nozha Floch. Une aide désormais pérenne.

Ce 18 novembre, 300 étudiants sont venus chercher de quoi manger. Certains ont bravé une météo maussade, d’autres descendent de leurs salles de cours et pour ceux qui ne le peuvent pas, les bénévoles se chargent de leur mettre un sac de côté.

 

 

Personne ici n’aurait pensé un jour voir des étudiants dans des files de distribution alimentaire. Ému par la situation, Sébastien Loyer, agent de sécurité, est venu donner de son temps. « Sans lui, on ne pourrait pas l’organiser car avec le plan vigipirate, un agent de sécurité, c’est obligatoire », relève Josseran Floch, directeur général de l’Espace santé du Littoral.

 

 

Lui aussi est mobilisé. « On accompagne la démarche sur le plan santé. On s’est aperçus qu’il y avait des problèmes d’accès aux soins. On met à disposition infirmières, psychologues. On aide aussi à ouvrir des droits santé, dit-il. En 2023, on a 500 suivis dans différents parcours de soins. »

Pour aider encore, le fond de dotation de « La Voix du Nord », Le Noël des Déshéritésa offert 30 cartes d’achat de 50 euros chacune, soit 1 500 euros, à l’association pour la confection de centaines de colis de Noël qui seront distribués aux étudiants le 16 décembre dans les locaux de l’université de Dunkerque, en marge d’une journée festive. « C’est une aide conséquente, réagit Nozha Floch. Pour les bénévoles et les étudiants, c’est de la magie, des sourires. »