Noël des déshérités : comment quelques bénévoles ont permis à des milliers d’enfants de retrouver le sourire

Si des milliers d’enfants et de familles ont pu fêter Noël, c’est peut-être un peu grâce à vous. Parce que vous avez contribué, même modestement, au Noël des déshérités. Dans ce rendez-vous annuel, pas de père Noël, mais des bénévoles et un engagement de La Voix du Nord depuis plus de 70 ans. Découvrez les coulisses de la préparation des colis.

Un lundi matin à La Pilaterie. C’est ici que se trouve le local du Noël des déshérités, mis à disposition par La Voix du Nord. Sur les murs, des photos souvenirs, des chèques factices. Des cartons remplis de peluches et de poupées occupent les allées. Mais pas le temps de s’éparpiller. Car comme pour les magasins, le mois de décembre est synonyme de grand rush pour les bénévoles de l’association qui compte une dizaine de membres actifs.

Ce jour-là, ils sont cinq à animer le point hebdomadaire en présentiel. Alain, Didier, Serge et Véronique sont d’anciens salariés du journal. Ils ont exercé dans la comptabilité, l’administratif, à la rédaction ou au comité d’entreprise. Arnaud, lui, travaille toujours à La Voix, au service marketing. Il a rejoint l’aventure du Noël plus récemment, mais il est tout autant impliqué.

Un engagement « dans la logique des choses »

La création du Noël des déshérités remonte à 1946. Alors, forcément, l’association a toujours plus ou moins fait partie de leur vie. « Devenir bénévole, c’était dans la logique des choses », analyse Serge, qui a toujours mis la main à la poche lors des collectes dans l’entreprise. Véronique se rappelle même que « toute petite, on pouvait leur donner des jouets dans l’école où [elle] était  ».